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Comment convaincre sa DSI d’adopter le no code / low code ?

Comment convaincre sa DSI d’adopter le no code / low code ?

Nous voyons de plus en plus de décideurs IT et de responsables métiers intéressés par le no code / low code. Les motivations sont claires : livrer plus vite, réduire les coûts, tester des idées sans prendre de risques. Mais dès qu’il faut en parler à la DSI ou au CTO, c’est souvent plus compliqué. Les mêmes freins reviennent systématiquement : sécurité, dette technique, dépendance aux éditeurs, intégration avec le SI existant…

Ces objections sont normales. Mais avec la bonne approche, il est possible de montrer que le no code / low code s’intègre parfaitement dans les standards techniques d’une DSI.

Les objections que vous entendrez à coup sûr

Avant de préparer vos arguments, il faut savoir que l’on vous challengera sur :
La sécurité et la conformité : "Est-ce que ça respecte nos standards ?"
La dette technique : "On va se retrouver avec une pile d’applications ingérables."
La dépendance éditeur : "Et si la plateforme ferme ?"
L’intégration SI : "Comment on branche ça à notre SI, à nos API internes, à nos bases de données ?"
La gouvernance : "On ne veut pas une multiplication anarchique d’outils."

Et c’est légitime. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des réponses claires à chacune de ces questions.

Les leviers qui font mouche

1. La vitesse et l’agilité mesurable

Avec le low code, on ne parle pas de livrer "un peu plus vite", mais de diviser les délais par 3 ou 4. Une application interne en 3 mois au lieu de 12, c’est du concret et ça parle à tout le monde.

2. Le coût global (TCO)

Un projet low code mobilise moins de développeurs full stack et consomme moins de ressources. On peut aussi prototyper à moindre coût avant de lancer une vraie roadmap. Résultat : un ROI visible beaucoup plus rapidement.

3. La sécurité et la robustesse

Les plateformes sérieuses (WeWeb, Xano, Power Apps, etc.) intègrent nativement les standards attendus : SSO, hébergement certifié, conformité RGPD. Nous avons déjà accompagné des clients sur ce point, avec des audits internes de sécurité validés sans difficulté.

4. L’intégration avec le SI et les pratiques DevOps

C’est un point clé pour convaincre les CTO. Le low code ne vit pas en silo.
• Les connecteurs permettent de se brancher aux ERP, CRM, bases de données.
• L’intégration avec le SI est prévue.
• Et surtout : certains outils permettent **d’exporter le code** (WeWeb, FlutterFlow par exemple). Cela ouvre la porte à une intégration dans les pipelines CI/CD existants.

Résultat : les apps suivent les mêmes règles de tests et de déploiement que les projets full code.

5. Une gouvernance basée sur un choix raisonné d’outils

Arriver devant une DSI avec une liste “d’outils à la mode” est contre-productif. Ce qui rassure, c’est de montrer que les besoins métiers et les contraintes techniques ont été bien analysés en amont, et que le choix des outils répond à cette logique. Cela permet de proposer une stack claire et pertinente : limiter volontairement le nombre d’outils, mais s’assurer qu’ils correspondent réellement aux cas d’usage et qu’ils s’intègrent sans friction dans le SI.

Dans certains cas, nous conseillons même de commencer par un **audit amont** : cartographier les besoins, les contraintes techniques et de sécurité, puis bâtir une recommandation d’outils alignée avec les priorités de l’entreprise.

6. L’ouverture et l’indépendance

On nous dit souvent : "Oui mais le no code, c’est une boîte noire." C’est faux.
• On peut exporter le code.
• Les plateformes sérieuses sont API-first.
• Et rien n’empêche de migrer si nécessaire.

Libérer du temps pour de nouveaux projets

C’est un point souvent sous-estimé. Beaucoup de DSI sont tellement accaparées par le run (support, maintenance, évolutions) qu’elles n’ont plus de bande passante pour innover. Le low code permet de dégager de la capacité, de répondre plus vite aux besoins métiers et surtout de remettre de nouveaux projets sur les rails.

Pour les métiers : ne pas contourner la DSI

Un point important si vous êtes côté métier : il ne faut surtout pas se lancer dans le low code en douce, dans le dos de la DSI. Le fameux shadow IT est contre-productif et finit toujours par bloquer les projets.

La bonne démarche, c’est d’embarquer la DSI dès le départ : lui montrer que vous avez identifié un besoin, que le low code est une réponse adaptée et que vous voulez le faire dans un cadre sécurisé et gouverné. C’est cette collaboration qui permet d’avancer vite et de pérenniser les résultats.

Comment aborder la discussion avec la DSI

Les arguments seuls ne suffisent pas. Ce qui marche le mieux dans notre expérience :
Parler le langage de la DSI : sécurité, intégration, CI/CD, gouvernance.
Montrer un POC : une petite app fonctionnelle vaut mieux qu’une longue présentation.
Apporter des références : montrer que d’autres groupes de votre secteur l’ont déjà fait.
S’appuyer sur un partenaire expert : c’est notre rôle chez ezacae, être capable de parler aussi bien aux métiers qu’aux équipes techniques, et d’apporter les garanties attendues.

Conclusion : la meilleure façon de convaincre

Le low code n’est pas une menace pour la DSI. C’est un moyen de livrer plus vite, de réduire la pression du run et de redonner de la visibilité aux métiers. Mais il faut le démontrer. De notre expérience, la meilleure façon de convaincre est de démarrer par un projet pilote, bien cadré et accompagné. C’est ce que nous faisons systématiquement avec nos clients :

• Sur un grand projet, nous définissons un MVP clair, qui prouve la valeur et permet d’itérer ensuite.
• Sur un besoin plus ciblé, nous choisissons un petit projet à forte valeur, qui produit rapidement un résultat concret et visible.

Dans les deux cas, ce premier succès sert de référence pour passer à l’échelle suivante. Le plus efficace est d’identifier un projet crucial pour le métier, avec un délai court et un budget restreint. C’est là que le low code démontre toute sa valeur et devient une évidence pour toutes les parties prenantes.

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